En arrivant sur le site du lodge d’Avlo, on a un doute : "Ah c’est ça ce que l’on appelle lodge d’Avlo?!" Une case de briques de terre et de paille divisée en quatre chambres avec chacune lits, moustiquaires et… douche au sceau ! D’anciens stagiaires ont peinturluré sur la façade les animaux que l’on peut observer sur le site : oiseaux, tortues, dauphins… Posée sur le sable, il n’y a absolument rien autour. Pas même une âme qui vive. Un hamac tressé avec un ancien filet de pêche balance seul quand une brise daigne l’effleurer...
Ce qui frappe ici, ce sont les couleurs, intenses : la route ferrugineuse, le sable blond, l’eau turquoise, le ciel azur et les cocotiers qui viennent dispenser leurs touches de vert.
Parmi les activités de la journée, on peut s’en aller à pied jusqu’à la Bouche du Roy en une heure, à moins que vous ne préféreriez la pirogue, qui permet elle de découvrir le fleuve en son coeur. Le rythme est lent, on passe ses pieds par dessus l’embarcation pour les tremper, on écoute Pierre nous conter faune et flore, on observe le martin-chasseur, le héron cendré, l’aigrette. Une fois là-bas, on se baigne au croisement des eaux, celles chaudes et douces du Mono, celles fraîches et saumâtres de l’Atlantique et on observe comment les courants façonnent le paysage.
Autre petit bonheur du coin : aller se goinfrer de toffee coco avec les femmes du village voisin. Elles ont en effet le secret de ces gourmandises qu’elles préparent à partir de noix de coco rapée qu’elles pressent pour en faire sortir le lait. Ajoutez-y du citron, du sucre, une pincée d’anis et faites chauffer 45 min à feu vif. Vous obtiendrez une pâte caramel, spécialité de la région des cocotiers que vous pourrez déguster amusé en compagnie de Chantal, Patricia, Clémentine, Delphine ou Cécile !
