La solution vient d’en bas ?
Lassé de voir les ministres européens tergiverser sans trouver de solution au problème, ce jeune Londonien employé d’un magasin de chaussures demande aux peuples européens d’aider les Grecs à sortir de la faillite qui leur pend au nez. « 1.6 milliards, c’est vrai que ça semble beaucoup. Mais c’est seulement 3 € de la part de chaque Européen » écrit Thom Feeney sur la page Indiegogo. La somme, dûe au Fonds Monétaire International (FMI), devait être réunie en une semaine sous peine que l’argent soit rendu aux donateurs. Les plus généreux ont été les Allemands, suivi par le Royaume-Uni et l’Autriche. La France se situe seulement en huitième position. Les contributeurs se sont vus proposer de recevoir une carte à l’effigie du premier ministre grec, Alexis Tsipras, ou pour les plus généreux, une salade d’olives et de feta ou encore une bouteille d’ouzo.
Le crowdfunding, réponse à tous les maux de la terre ?
Un crowdfunding pour la Grèce et pourquoi pas pour sauver les entreprises de la faillite ou encore pour diminuer le trou de la sécurité sociale ?
Les plus aigris diront « Les impôts ne suffisent plus, il y a le crowdfunding aussi !! ». Les plus optimistes noteront qu’il y a encore un peu d’humanité et de solidarité dans ce monde où l’individualisme règne habituellement en maître.
Même si cette initiative culottée qui sonne comme une boutade n’aura pas abouti, le crowfunding s’étant clôs sur la somme de 1 930 577 €, n’est-ce pas l’intention qui compte ?