La randonnée est sûrement la plus agréable activité pour découvrir l’Islande. De quelques heures à plusieurs jours, partout il y a la possibilité de marcher et de découvrir les beautés naturelles du pays. Avec des paysages à perte de vue, une nature omniprésente, des chutes d’eau, des falaises et des canyons, des montagnes et des volcans, des plaines et des vallées, des déserts, des rivières, de la roche, des cailloux, de la terre, de la lave, de l’eau, de la mousse, l’Islande offre une diversité sans pareil pour ceux qui sont prêts à mettre un pied devant l’autre et partir à leur découverte. Mais où aller et quoi faire de cette nature qui vous entoure ?
Lorsque vous faites le tour de l’île, vous vous apercevrez que les Islandais sont bien organisés en matière de balisage : panneaux et informations sont présents pour chaque site, de la petite balade de quelques minutes depuis le bord de la route, au chemin de plusieurs kilomètres. Mais cela se corse lorsque l’on s’immerge à l’intérieur des terres. D’ailleurs, c’est quoi l’intérieur des terres ? L’Islande, de par son climat, est en grande partie inhabitée, c’est la région de l’intérieur des terres, qui englobe quasiment tout ce qui n’est pas directement situé sur le front de mer et le long des côtes. Autant dire près de 80 % du pays ! Cette région est recouverte par la neige et la glace neuf mois de l’année, et n’est accessible qu’entre juillet et septembre. Là, se trouve un paysage vierge et sauvage qui fait le bonheur des amoureux de nature. Là, la route s’est transformée en piste, et les maisons en simples refuges de bois. Là, il n’y a pas de point de ravitaillement, il faut être en totale autonomie. Et donc, seuls ceux qui possèdent un goût pour l’aventure osent randonner ici. S’aventurer dans cette nature paisible mais au climat hostile n’est pas forcément à la portée de tous.
La randonnée la plus connue dans cette région est la fameuse randonnée Thorsmork-Landmannalaugar qui dure 4 jours et traverse une variété de paysages étonnants. Mais depuis quelques années, victime de son succès, les refuges sont pleins, les randonneurs marchent presque à la queuleuleu - en exagérant à peine - et l’itinéraire a un peu perdu de sa superbe. Pourquoi alors se concentrer sur ce simple tronçon quand il y a tant d’autres possibilités ailleurs ? Déjà, parce que ce trek est celui dont le plus de monde parle et plus on parle de quelque chose plus on a l’impression qu’il n’y a que cela qui existe, ensuite car ce site est le mieux balisé. Ailleurs, il y a le risque de se retrouver un peu plus confronté à la solitude et à l’absence de marquage. Il faut être aguerri à la randonnée, savoir se repérer et au besoin savoir lire une carte ou être capable de s’orienter seul, savoir gérer les imprévus et les caprices de la météo, savoir traverser un sommet envahi par la brume sans se perdre ou une rivière à gué sans se tremper ou se noyer ! Savoir monter une tente et la démonter seul, porter son équipement, cuisiner et avoir prévu assez de nourriture pour tout le périple, bref autant de choses pas si compliquées mais qu’il n’est pas facile de maitri ser.
Pour beaucoup, ce sont des raisons suffisantes pour ne pas s’aventurer hors des sentiers battus et rester dans des zones facilement accessibles. Mais il existe une autre alternative, qui consiste à partir en randonnée guidée. Le moyen le plus sûr et le plus agréable de découvrir ces trésors sauvages est de suivre un guide expérimenté qui connaît la région et qui vous emmènera découvrir ces zones plus reculées en toute quiétude. Un guide qui saura s’éloigner de ces quelques chemins balisés pour vous faire découvrir des sites encore plus extraordinaires, admirer la faune et la flore locale, vous parler des légendes locales… Les régions du Fjallabak, du Lonsoraefi, du Hornstandir, autant de noms moins connus mais encore plus inoubliables
