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Que faire, que voir à Hanoï ?

Balade matinale autour du lac Hoan Kiem

Au cœur de Hanoï, vous ne pouvez pas manquer le lac Hoan Kiem, symbole de la ville. Selon la fameuse légende datant du XVe siècle, l’empereur Lê Loi s’est vu confier une épée magique qu’il aurait utilisée pour défendre le royaume contre les envahisseurs chinois. Une fois la paix revenue, l’empereur se baladait autour du lac lorsqu’une tortue géante sortit de l’eau pour s’emparer de l’épée avant de disparaître dans les profondeurs.  Le lac fut alors baptisé Hô Hoan Kiem (lac de l’Épée restituée). Chaque matin, sur les rives du Hoan Kiem, se tient le rendez-vous des adeptes du taï-chi.

A deux pas du lac, perdez-vous dans les ruelles débordantes de vie, à travers les vieilles bâtisses, les boutiques et les galeries d’art. Au milieu du va-et-vient des deux roues et des piétons, les vendeurs ambulants coiffés du légendaire chapeau pointu côtoient la jeunesse branchée attablée devant un café. Pour appréhender cette ambiance conviviale, rien de mieux que de flâner dans les rues à pied en s’imprégnant d’images et de sons. 

Le vieux quartier des 36 rues et corporations 

Au Nord du lac Hoan Kiem, aventurez-vous dans le quartier des 36 rues, le plus vieux de la ville, datant du XVe siècle. Autrefois, chaque rue était destinée à une corporation et à un métier. Ce noyau historique reflète l’âme de la ville et conserve encore aujourd’hui toute son authenticité. Il est d’ailleurs prévu de l’inscrire sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui encore, les noms sont inscrits dans la mémoire urbaine : la rue du Bois, de la  Soie, du Sucre, du Fer, de la Chaussure, de l’Argent… On s’y promène bien sûr à pied dans un entrelacement de rues, parfois très étroites, où l’activité artisanale bouillonne. Nous avons repéré celle qui nous intéressait le plus, la rue du café : Hang Buom.


Le Temple de la littérature

Le Temple de la Littérature est un vaste ensemble de cours intérieures, de jardins et de pavillons, représentant un exemple rare d’architecture traditionnelle vietnamienne bien conservée. Édifié en 1070 par l’empereur Ly Thanh Tông, il fut dédié à Confucius afin d’honorer les lettrés et les grands écrivains. C’est ici que fut inaugurée, en 1076, la première université du Vietnam, destinée à l’époque à l’instruction des fils de familles nobles, à travers le concours des Fils de la Nation. Ils venaient ainsi à Hanoï étudier les principes du confucianisme, la littérature et la poésie. Sur un des piliers du temple, on peut lire l’inscription célèbre : « Le confucianisme gît partout, à l’Est, à l’Ouest, au Sud et au Nord ; dignitaires et lettrés ont tous emprunté le même chemin».

 

 

Les restaurants de rue

La vieille ville offre tant d’options de restaurants à chaque coin de rue que l’on peut y perdre facilement la tête ! La meilleure nourriture est souvent celle proposée sur les petits étals, que l’on déguste assis sur des petits tabourets en plastique au milieu de la jeunesse vietnamienne. Vous ne pourrez échapper au fameux « pho » : nouilles de riz au bœuf (pho bo) ou au poulet (pho ga) plongés dans un bouillon aux saveurs de ciboulette et d’anis étoilé. Cette soupe incontournable est simple, équilibrée, rapide et bon marché ! Goûtez aux fameux rouleaux de printemps et surtout aux nems frais. Variez les plaisirs, la gastronomie vietnamienne est d’une grande diversité.

Le « banh mi » est aussi très populaire et pratique pour manger sur le pouce. Ce sandwich préparé dans une mini baguette, est garni avec les ingrédients de votre choix, mais toujours avec des petits légumes marinés au vinaigre, de la mayonnaise et un peu de sauce soja. On se sentirait presque mal à l’aise dans les restaurants cossus de la ville lorsque l’on réalise que l’on trouve le meilleur dans la rue.

Côté boissons : rien de mieux que la « bia hanoï », une bière légère et rafraichissante, produite de manière on ne peut plus artisanale. Destinée à être consommée immédiatement, cette bière est brassée sans aucun conservateur. Elle fut introduite au Vietnam par les Tchèques, et est devenue depuis une particularité locale servie partout.

Le musée d’ethnographie du Vietnam

Situé dans le quartier de Cau Giay, ce musée consacré à l’étude des peuples vietnamiens est certainement l’un des plus intéressants du pays. Inauguré en 1997 lors du sommet de la francophonie, il met en avant une collection impressionnante d’œuvres d’art et d’objets de la vie quotidienne provenant des quatre coins du pays. Vous apprendrez qu’il y a quelques 54 ethnies au Vietnam, réparties entre plaines, hauts plateaux et montagnes. Dans les jardins, vous pourrez aussi voir quelques maisons traditionnelles reconstituées, exemple de l’habitat qui diffère d’une ethnie à l’autre. Ne manquez pas l’excellente boutique du musée avec ses objets artisanaux de qualité (nacre, soieries, sacs…). Le musée a exposé récemment les portraits du photographe français Réhahn Croquevielle, sur les minorités ethniques du Vietnam.

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