28 décembre 2010
Les avocats se joignent à la grogne des jeunes diplômés pour manifester leur solidarité.
Et en ce 28 décembre, le président Ben Ali se décide enfin à prendre la parole pour la toute première fois depuis la montée de la contestation sociale et fait savoir qu'il comprend "la difficulté générée par la situation de chômage" tout en dénonçant une "instrumentalisation politique".
Il se rend également au chevet de Mohamed Bouazizi au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous alors que celui-ci est toujours plongé dans le coma.
Acceptant que Mohamed soit un martyr de la révolte, il convie sa mère au palais présidentiel et lui promet 20 000 dinars soit près de 10 000 euros ainsi qu'un emploi pour Leila, la fille de la famille, également chômeuse et pourtant diplômée d'un Bac +3.
Cela n'empêche pas Ben Ali le soir-même de parler des manifestations comme étant le fait des extrémistes.
