14 janvier 2011
Les manifestations grouillent à présent dans tout le pays.
Les dissidents brandissent de nouveaux slogans, notamment le très explicite "Ben Ali dehors", dans un cortège de plus de 5 000 personnes à Tunis. Les forces de l'ordre dispersent les manisfestants dans des heurts toujours plus violents et l'état d'urgence est décrêté à 17h.
Les rassemblements publics sont dès lors interdits, un couvre-feu est imposé, l'espace aérien est fermé, le gouvernement est finalement évincé et on annonce des élections anticipées dans les six mois à venir.
A 18h50, Mohammed Ghannouchi, le premier ministre, annonce qu'il va assurer l'intérim de la présidence puisque Ben Ali a pris la fuite. La France lui refuse l'asile, c'est en Arabie Saoudite qu'ils se réfugient lui et son entourage.
Un mois d'émeutes assassines auront eu raison du régime abusif de Zine El Abidine Ben Ali.
