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La sauvegarde des ressources locales

1000 ans, c'est le temps qu'il faut à une bouteille en plastique à se biodégrader… Éviter l'eau en bouteille, le nerf de la guerre. On s'abstiendra donc d'acheter des packs d'eau ou de l'eau en bouteille au restaurant notamment s'il est possible d'avoir de l'eau du robinet. Notre meilleure alliée : la gourde en inox. Pratique, solide et hermétique, elle a tout pour plaire.

Si l'eau n'est pas potable à tous les robinets du monde, différentes solutions nous aideront à fuir la bouteille en plastique. Le charbon Binchotan purifie et apporte des sels minéraux, et peut être utilisé par exemple dans une bouteille en verre. Il existe aussi un filtre peut s'utiliser durant 6 mois, après l'avoir fait bouillir au bout de 3 mois.

On peut aussi opter pour la bouteille filtrante, qui fera le travail d'elle-même (vérifions toutefois la date de péremption du filtre avant de partir en voyage). Enfin, on peut aussi copier le mode de vie des populations, comment font-ils pour boire ? S'alimentent-ils beaucoup en fruits riches en eau par exemple ? Où trouvent-ils de l'eau potable ?  Il suffit parfois de faire bouillir l'eau pour la rendre propre à la consommation. Par ailleurs, en Indonésie, la communauté Refill my Bottle permet de trouver des points pour remplir sa gourde gratuitement ou à faible coût.

Pour information, un étudiant en design islandais a élaboré un composant à base d'algues rouges qui, mélangé avec de l'eau, chauffé, placé dans un moule, puis réfrigéré, prend peu à peu la forme d'une bouteille en plastique. Ainsi, le récipient est 100 % naturel comestible a la propriété de se décomposer extrêmement rapidement. Aujourd'hui, elle se déchire trop facilement pour transporter de l'eau, mais demain, qui sait ?

Au-delà du contenant et de la filtration de l'eau, de nombreuses autres  conséquences liées au tourisme sont notables, et, il existe quelques actions responsables facile à mettre en œuvre pour lutter contre la pollution de l'eau et l'amoindrissement des ressources hydrauliques. On  limite donc son utilisation de l'eau courante dans les hôtels où on loge : on préfère des douches courtes, on ne met pas son linge à laver tous les jours, on utilise le mode économique des WC, etc. Toutes ces petites actions qui ont un grand impact.

Certaines activités sont particulièrement gourmandes en eau : piscines, centres aquatiques, activités nautiques (jet ski, bateau...), golfs, terrains de sport irrigués matin et soirs...Pourquoi ne pas les remplacer par une bonne randonnée, une après-midi paddle ou une baignade en rivière ? Des habitudes de tous les jours sont aussi à  garder, par exemple, limiter sa consommation de viande rouge. L'élevage de bœufs demande, en effet, environ 50 litres d'eau “réelle” (c'est-à-dire non issue de la pluie) pour 1 kilo de viande bovine....De la même manière, des légumes onéreux en eau épuiseront les réserves d'une population ou d'un territoire. D'où l'intérêt de se limiter et de se renseigner sur le “coût” (pas monétaire) des produits que l'on mange.

Le problème de l'eau n'est qu'une face de l'exploitation des ressources et de la pollution causées par le tourisme. Les climatisations sont aussi un ennemi à rejeter : ce sont des pompes à chaleurs qui créent des reflux de températures élevés qui se ressentent particulièrement dans les villes. Le CNRS et Météo France estiment qu'elles ont ainsi causé une hausse de 0,5 degrés Celsius à Paris. A long terme, les climatisations ont l'effet inverse de ce qu'on attend d'elles.

 

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